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Construit à partir de 1881, le barrage de Champagney fut un exemple de progrès technique au XIXème siècle lors de son élaboration. Il fait dorénavant partie intégrante du paysage haut-saônois.
D’une hauteur de 33 mètres, le réservoir ainsi créé par l’ouvrage contient 13 millions de m³ d’eau qui permettent d’alimenter le canal de Montbéliard et le canal du Rhône au Rhin. En outre, ce bassin constitue un pôle d’attraction touristique avec un plan d’eau propice aux sports de loisirs.


Bien que sous surveillance permanente, le barrage de Champagney présente un risque pour les populations situées à l’aval en cas de submersion liée à une rupture du barrage (crue exceptionnelle, séisme) ou d’une vidange rapide de la retenue (en cas d’instabilité de l’ouvrage). Un tel événement, bien que peu probable (le risque zéro n’existant pas) doit être pris en considération et ses conséquences anticipées. C’est pourquoi, l’élaboration d’un Plan Particulier d’Intervention (PPI) concernant le barrage de Champagney est nécessaire. Celui-ci a été établi en concertation avec l’exploitant et gestionnaire du site Voies Navigables de France (VNF), l’ensemble des services de l’État ainsi que les collectivités territoriales concernées. Il a été soumis à la consultation du public pendant un mois avant d’être signé le 22 décembre 2024 par le Préfet de la Haute-Saône.

Le Plan Particulier d’Intervention contient les mesures d’alerte de la population, les mesures à prendre et les moyens de secours. Il a pour but d’assurer la protection des populations, des biens et de l’environnement sur les communes de Champagney, Plancher-Bas, Errevet, Frahier-et-Chatebier, Echavanne, Chenebier, Chagey, Luze, Couthenans et Héricourt fortement impactées en cas d’incident sur le barrage. Le PPI a pour objectif de former et informer la population aux risques concernant l’un des barrages les plus imposants de France géré par VNF.

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