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Dès le 13 Septembre 1944 à BERGESSERIM en Saône et Loire à quelques 10 kms de CLUNY est constitué le Commando de CLUNY, formé par un millier de volontaires issus des maquis du Maconnais et du Charollais. Ce bataillon sera une des rares unités maquisardes à être intégrée au sein de la 1ère Armée Française du Général de Lattre de Tassigny.
Le commando, après avoir libéré plusieurs villages du Doubs, est cantonné à GOUHENANS non loin de VILLERSEXEL entre le 11 et le 16 novembre.
L’ordre de libérer FRAHIER-ET-CHATEBIER ainsi que ECHAVANNE, CHENEBIER, BELVERNE, ETOBON mais surtout d’empêcher la destruction du barrage de CHAMPAGNEY est donné le 17 Novembre.

A la mi-journée, FAYMONT est libéré.
A travers les bois minés, les hommes progressent vers COURMONT, le village est totalement dévasté par les bombardements.
Le commando se regroupe pour la nuit à BELVERNE, l’intendance ne suit pas, les conditions météorologiques sont exécrables, il fait très froid.

Le 18 novembre vers 9h, la progression reprend en direction de la Lizaine et de FRAHIER-ET-CHATEBIER. ETOBON est libéré. CHENEBIER est atteint mais on déplore déjà plusieurs morts lors de la traversée d’un champ miné par l’ennemi.

Le bataillon s’installe en position défensive, les allemands tirent au mortier toute la nuit.
Le 19 novembre l’ordre est donné de franchir la Lizaine et de s’emparer d’ECHAVANNE et FRAHIER.

La 4ème Compagnie, sous les ordres du Capitaine LAMIRAL guidé par André JARDON d’ECHAVANNE, remplit sa mission en sécurisant la digue du bassin de CHAMPAGNEY et ce, sans avoir perdu un seul homme, l’effet de surprise a joué un rôle essentiel dans cette opération, de plus une quinzaine d’allemands sont faits prisonniers.
La 3ème Compagnie sous les ordres du Capitaine Jean PROST part en direction de la rue du Moulin guidée par Mr CASAGRANDE d’ECHAVANNE, l’objectif est de sécuriser le pont du canal en direction d’ERREVET.
La 2ème Compagnie est durement contre-attaquée sur ses positions vers le canal, avec l’aide de la 1ère Compagnie, elles atteindront leur but en fin de journée.
Vers 22h30, les combats cessent, les allemands reculent.

Vers 22h30, les combats cessent, les allemands reculent. FRAHIER est libéré.

Malheureusement, durant cette longue journée le Bataillon de Choc comptera 18 tués et 41 blessés, auxquels il faut ajouter plusieurs victimes civiles.

A l’heure actuelle, il reste un seul libérateur vivant.

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